La méthode Lean Startup est un apprentissage enseigné en France dans les écoles de commerce auprès de la jeune génération, mais encore très peu connu dans le reste de la population française. Très en vogue aux USA dans la Silicon Valley, elle repose sur l’agilité, la rapidité, le pivot, la remise en question et l’évolution permanente. Peut-être que vous l’avez mise en place sans savoir que votre mode de fonctionnement portait un nom…
Lancer une startup avec une offre minimum pour tester le marché, s’ajuster en fonction des retours clients, modifier, revenir en arrière, ajuster en permanence, n’est pas encore répandue dans notre société où il faut proposer d’emblée LA bonne idée, celle qui mènera au succès immédiatement, sous peine de s’écraser et disparaitre, en trainant la honte de son échec toute sa vie… Et pourtant, qui peut vraiment affirmer avoir agi de la sorte ? Personne… Car personne ne sait ce que l’avenir lui réserve, malgré les études de marché, les business plan, les boards, les investisseurs, etc…
Qu’est-ce que le Lean Startup ?
Le concept du Lean Startup a été initié en 2008 par le livre d’Eric Ries The Lean Startup: How Today’s Entrepreneurs Use Continuous Innovation to Create Radically Successful Businesses tout d’abord dans la Silicon Valley puis a gagné le reste du monde des startups.
Il s’agit, pour résumer simplement, de lancer son idée après avoir identifier un besoin ou un manque, avec un produit minimum viable, à un premier cercle de clients, les early adopters, de prendre en compte leurs retours pour améliorer l’idée de départ, pivoter ou améliorer cette idée, et continuer ainsi de suite en innovant en permanence jusqu’à arriver au succès. C’est le principe de l’innovation permanente.
Il est inutile de dépenser trop de temps et d’énergie en amont du lancement du projet. Plus vous tergiverserez ou procrastinerez, moins vous lancerez votre startup et pire, plus elle sera dépassée ou concurrencée avant son entrée sur le marché.
L’important n’est pas de proposer un concept clé en mains, mais de répondre à un besoin ou un manque (parfois non encore connu) des futurs utilisateurs et de l’adapter en fonction de leurs demandes.
Le « développement par la clientèle » de Steve Blank est la base du Lean Startup selon Eric Ries. On n’impose rien à un client, c’est lui qui s’approprie le produit. Un peu comme tous les produits Apple ou les services de streaming…
Le lean startup casse les codes de l’entrepreneuriat traditionnel car il part de l’idée, de la diffusion, de l’adaptation à la clientèle et au marché puis enfin à la création d’une vraie société à partir du moment où les fondateurs savent que l’argent va rentrer. Ce sont les futurs clients qui détermineront s’ils sont prêts à payer ou non pour votre idée. Selon cette théorie, on pense d’abord à l’idée et au client avant de penser business & money.
Si l’idée est bonne, si elle sait répondre à un besoin, elle saura trouver son public et fera rentrer de l’argent. Sinon il faut l’abandonner et passer à autre chose.
Le pivot, la base essentielle du Lean Startup
Une autre base de cette méthode est ce qu’on appelle le « pivot » ou comment changer de produit ou concept en fonction des retours clients, sans que ce soit un échec. La première idée n’est pas forcément la bonne. Soit parce qu’elle ne rencontre pas son public, soit parce que d’autres ont créé la même chose mais en mieux, soit parce que personne ne voudra payer pour votre produit, soit parce que les fondateurs ont identifié un nouveau besoin chez leur cible qui n’existait pas au lancement du projet. Ils peuvent alors modifier l’idée de départ, voir la changer complètement pour s’adapter au marché, c’est ce qui s’appelle pivoter.
Une startup peut pivoter plusieurs fois dans sa vie, car aujourd’hui le monde évolue très vite et les entrepreneurs doivent s’adapter rapidement s’ils ne veulent pas disparaitre. De nombreuses success stories l’ont fait, de façon naturelle, sans perdre leur clientèle.
Les lean startupers doivent être réactifs
L’intérêt du Lean Startup c’est qu’il demande d’agir vite, de ne pas s’appesantir sur les échecs et les soucis, mais de rebondir rapidement sur une nouvelle idée, de la tester et de recommencer sans perdre de temps en réunion interminables, remises en question inlassables sur le pourquoi du comment de l’échec du produit ou de l’idée.
Mais attention, il ne faut pas perdre de vue que cette méthode ne peut fonctionner qu’en ayant défini en amont l’objectif minimum nécessaire pour assurer la viabilité du projet qu’il faudra atteindre : nombre d’utilisateurs, notoriété, clients, etc…
Pour plus d’informations sur le sujet, lire le livre d’Eric Ries Lean Startup, celui d’Ash Maurya Running Lean
Si vous devez retenir quelques points de cette méthode sans lire ces livres, il faut répondre à ces 3 questions :
Qu’est-ce que le Lean Startup ?
Le concept du Lean Startup a été initié en 2008 par le livre d’Eric Ries The Lean Startup: How Today’s Entrepreneurs Use Continuous Innovation to Create Radically Successful Businesses tout d’abord dans la Silicon Valley puis a gagné le reste du monde des startups.
Il s’agit, pour résumer simplement, de lancer son idée après avoir identifier un besoin ou un manque, avec un produit minimum viable, à un premier cercle de clients, les early adopters, de prendre en compte leurs retours pour améliorer l’idée de départ, pivoter ou améliorer cette idée, et continuer ainsi de suite en innovant en permanence jusqu’à arriver au succès. C’est le principe de l’innovation permanente.
Il est inutile de dépenser trop de temps et d’énergie en amont du lancement du projet. Plus vous tergiverserez ou procrastinerez, moins vous lancerez votre startup et pire, plus elle sera dépassée ou concurrencée avant son entrée sur le marché.
L’important n’est pas de proposer un concept clé en mains, mais de répondre à un besoin ou un manque (parfois non encore connu) des futurs utilisateurs et de l’adapter en fonction de leurs demandes.
Le « développement par la clientèle » de Steve Blank est la base du Lean Startup selon Eric Ries. On n’impose rien à un client, c’est lui qui s’approprie le produit. Un peu comme tous les produits Apple ou les services de streaming…
Le lean startup casse les codes de l’entrepreneuriat traditionnel car il part de l’idée, de la diffusion, de l’adaptation à la clientèle et au marché puis enfin à la création d’une vraie société à partir du moment où les fondateurs savent que l’argent va rentrer. Ce sont les futurs clients qui détermineront s’ils sont prêts à payer ou non pour votre idée. Selon cette théorie, on pense d’abord à l’idée et au client avant de penser business & money.
Si l’idée est bonne, si elle sait répondre à un besoin, elle saura trouver son public et fera rentrer de l’argent. Sinon il faut l’abandonner et passer à autre chose.
Le pivot, la base essentielle du Lean Startup
Une autre base de cette méthode est ce qu’on appelle le « pivot » ou comment changer de produit ou concept en fonction des retours clients, sans que ce soit un échec. La première idée n’est pas forcément la bonne. Soit parce qu’elle ne rencontre pas son public, soit parce que d’autres ont créé la même chose mais en mieux, soit parce que personne ne voudra payer pour votre produit, soit parce que les fondateurs ont identifié un nouveau besoin chez leur cible qui n’existait pas au lancement du projet. Ils peuvent alors modifier l’idée de départ, voir la changer complètement pour s’adapter au marché, c’est ce qui s’appelle pivoter.
Une startup peut pivoter plusieurs fois dans sa vie, car aujourd’hui le monde évolue très vite et les entrepreneurs doivent s’adapter rapidement s’ils ne veulent pas disparaitre. De nombreuses success stories l’ont fait, de façon naturelle, sans perdre leur clientèle.
Les lean startupers doivent être réactifs
L’intérêt du Lean Startup c’est qu’il demande d’agir vite, de ne pas s’appesantir sur les échecs et les soucis, mais de rebondir rapidement sur une nouvelle idée, de la tester et de recommencer sans perdre de temps en réunion interminables, remises en question inlassables sur le pourquoi du comment de l’échec du produit ou de l’idée.
Mais attention, il ne faut pas perdre de vue que cette méthode ne peut fonctionner qu’en ayant défini en amont l’objectif minimum nécessaire pour assurer la viabilité du projet qu’il faudra atteindre : nombre d’utilisateurs, notoriété, clients, etc…
Pour plus d’informations sur le sujet, lire le livre d’Eric Ries Lean Startup, celui d’Ash Maurya Running Lean
Si vous devez retenir quelques points de cette méthode sans lire ces livres, il faut répondre à ces 3 questions :
- Quoi ? Quel problème allez-vous résoudre avec votre projet ? (idée)
- Qui ? Qui rencontre ce problème ? Y a-t-il un marché ? (clients)
- Comment ? Comment résoudre ce problème, atteindre votre cible, créer l’envie et/ou le besoin chez la cible et leur vendre votre produit ?