La soif de liberté, d’indépendance, d’autonomie : voilà très certainement ce qui motive le plus certaines personnes à sauter le pas de l’entrepreneuriat. Mais, synonyme de liberté et d’auto-accomplissement, l’entrepreneuriat rime aussi parfois avec risque financier et solitude. Pour beaucoup, les inconvénients sont au moins aussi grands que les avantages et c’est contre cette idée reçue que cet article veut tenter d’aller. Si vous souhaitez entreprendre mais hésitez encore par peur ou par crainte, les lignes qui suivent sont écrites pour vous !
Les avantages de l’entrepreneuriat
Tout le monde connaît les avantages de l’entrepreneuriat : l’indépendance et la liberté. Etre entrepreneur, c’est se donner les moyens de réaliser un rêve, de vivre d’une passion, de faire ce que l’on aime, c’est aussi parier sur un travail qui a du sens.
A la question : « pourquoi préférez-vous être indépendant plutôt que salarié ? », l’argument de l’indépendance personnelle est plébiscité par 62% des personnes selon une étude commandée par la Commission européenne. L’idée de ne plus avoir de chef, d’être le seul maître à bord, constitue un moteur puissant du désir d’entreprendre.
Derrière le thème de l’indépendance personnelle, c’est aussi celui de la liberté qui pointe le bout de son nez. Entreprendre, c’est être libre, libre de choisir ses horaires et son lieu de travail. Toujours selon la même étude de la Commission européenne, cette liberté constitue le principal avantage de l’entrepreneuriat pour 30% des sondés.
Face à l’évidence de tous ces avantages, comment expliquer que tant de personnes n’osent pas se lancer ? Sans aucun doute parce que certains lieux communs sur l’entrepreneuriat ont la vie dure. Si l’entrepreneuriat fascine, il fait peur tout autant, ce pour quoi un petit exercice de démystification s’impose.
Tout le monde connaît les avantages de l’entrepreneuriat : l’indépendance et la liberté. Etre entrepreneur, c’est se donner les moyens de réaliser un rêve, de vivre d’une passion, de faire ce que l’on aime, c’est aussi parier sur un travail qui a du sens.
A la question : « pourquoi préférez-vous être indépendant plutôt que salarié ? », l’argument de l’indépendance personnelle est plébiscité par 62% des personnes selon une étude commandée par la Commission européenne. L’idée de ne plus avoir de chef, d’être le seul maître à bord, constitue un moteur puissant du désir d’entreprendre.
Derrière le thème de l’indépendance personnelle, c’est aussi celui de la liberté qui pointe le bout de son nez. Entreprendre, c’est être libre, libre de choisir ses horaires et son lieu de travail. Toujours selon la même étude de la Commission européenne, cette liberté constitue le principal avantage de l’entrepreneuriat pour 30% des sondés.
Face à l’évidence de tous ces avantages, comment expliquer que tant de personnes n’osent pas se lancer ? Sans aucun doute parce que certains lieux communs sur l’entrepreneuriat ont la vie dure. Si l’entrepreneuriat fascine, il fait peur tout autant, ce pour quoi un petit exercice de démystification s’impose.
Les lieux communs sur l’entrepreneuriat
Il existe deux grands lieux communs sur la création d’entreprise : le risque financier et la solitude.
Lieu commun numéro 1 : entreprendre, c’est courir un risque financier trop important
La hantise de tout entrepreneur, c’est que l’activité ne démarre pas ou ne soit pas suffisamment importante pour faire face à tous les coûts. Il n’est pas question ici de minimiser cette réalité : entreprendre, c’est parfois prendre des risques, et par-dessus tout des risques financiers. Risque et entrepreneuriat vont souvent de pair, et en 2014 plus de 62 000 entreprises ont fait faillite en France[1]. Ce qui peut faire réfléchir.
On a pourtant tendance à trop surestimer les risques financiers de la création d’entreprise. Voici quelques arguments qui devraient permettre de dédramatiser la question et d’envisager plus sereinement l’entrepreneuriat.
Tout d’abord, les investissements initiaux nécessaires sont parfois très faibles, surtout dans les services, ce qui réduit considérablement le risque financier. La nouvelle économie, celle des nouvelles technologies et de l’internet, permet de créer son entreprise avec très peu de moyens financiers. Grâce à Weebly par exemple, il est possible de créer facilement et en très peu de temps un site ecommerce ou un site vitrine de qualité géré entièrement en ligne pour un coût inférieur aux tarifs pratiqués par les agences.
Sachez aussi qu’il est possible en France de créer son entreprise tout en conservant son activité salariée et le confort financier qui va avec, quitte à réduire son temps de travail salarié, en accord avec son employeur, pour ne pas être débordé. Sous certaines conditions, il est même possible de demander un congé création d’entreprise d’une durée d’un an renouvelable une fois. Ce mécanisme permet de mettre en pause son activité salariée pour se consacrer à la réalisation d’un projet : si votre projet entrepreneurial ne porte pas ses fruits, vous pouvez réintégrer votre emploi à la fin du congé. Le congé création d’entreprise constitue un filet de sécurité, mais pour pouvoir en faire la demande à votre employeur, votre ancienneté doit être au moins égale à 24 mois. Pour en savoir plus sur ce dispositif, ses conditions et ses modalités, rendez-vous sur le site du ministère du travail.
Sachez enfin qu’il est possible de bénéficier d’aides financières publiques et/ou privées dans le cadre d’une création d’entreprise. Des réseaux d’entreprise, comme Initiative France ou Réseau Entreprendre peuvent, en plus de vous offrir des conseils en matière de création d’entreprise, contribuer à financer une partie de votre projet, via notamment le prêt d’honneur, sans intérêts ni garanties.
La Banque publique d’investissement (BPI France) propose elle aussi plusieurs mécanismes d’aides financières aux jeunes entreprises, des garanties de prêts bancaires aux prêts sans garanties en passant par la bourse French Tech.
Les régions, en charge du développement économique des territoires, mais aussiles communes proposent souvent des aides financières aux créateurs d’entreprise, sous certaines conditions. N’hésitez pas à vous renseigner sur le sujet pour connaître les aides à la création d’entreprise proposées par votre région ou votre commune. Rendez-vous pour commencer sur leurs sites internet.
Comme vous le voyez, le « risque financier » ne doit pas constituer un frein trop important : si votre projet est viable, lancez-vous. Pour évaluer le sérieux et la pertinence de votre projet, rédigez un business plan et réalisez une étude de marché.
[1] http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/france/faillites-dentreprises.html
Il existe deux grands lieux communs sur la création d’entreprise : le risque financier et la solitude.
Lieu commun numéro 1 : entreprendre, c’est courir un risque financier trop important
La hantise de tout entrepreneur, c’est que l’activité ne démarre pas ou ne soit pas suffisamment importante pour faire face à tous les coûts. Il n’est pas question ici de minimiser cette réalité : entreprendre, c’est parfois prendre des risques, et par-dessus tout des risques financiers. Risque et entrepreneuriat vont souvent de pair, et en 2014 plus de 62 000 entreprises ont fait faillite en France[1]. Ce qui peut faire réfléchir.
On a pourtant tendance à trop surestimer les risques financiers de la création d’entreprise. Voici quelques arguments qui devraient permettre de dédramatiser la question et d’envisager plus sereinement l’entrepreneuriat.
Tout d’abord, les investissements initiaux nécessaires sont parfois très faibles, surtout dans les services, ce qui réduit considérablement le risque financier. La nouvelle économie, celle des nouvelles technologies et de l’internet, permet de créer son entreprise avec très peu de moyens financiers. Grâce à Weebly par exemple, il est possible de créer facilement et en très peu de temps un site ecommerce ou un site vitrine de qualité géré entièrement en ligne pour un coût inférieur aux tarifs pratiqués par les agences.
Sachez aussi qu’il est possible en France de créer son entreprise tout en conservant son activité salariée et le confort financier qui va avec, quitte à réduire son temps de travail salarié, en accord avec son employeur, pour ne pas être débordé. Sous certaines conditions, il est même possible de demander un congé création d’entreprise d’une durée d’un an renouvelable une fois. Ce mécanisme permet de mettre en pause son activité salariée pour se consacrer à la réalisation d’un projet : si votre projet entrepreneurial ne porte pas ses fruits, vous pouvez réintégrer votre emploi à la fin du congé. Le congé création d’entreprise constitue un filet de sécurité, mais pour pouvoir en faire la demande à votre employeur, votre ancienneté doit être au moins égale à 24 mois. Pour en savoir plus sur ce dispositif, ses conditions et ses modalités, rendez-vous sur le site du ministère du travail.
Sachez enfin qu’il est possible de bénéficier d’aides financières publiques et/ou privées dans le cadre d’une création d’entreprise. Des réseaux d’entreprise, comme Initiative France ou Réseau Entreprendre peuvent, en plus de vous offrir des conseils en matière de création d’entreprise, contribuer à financer une partie de votre projet, via notamment le prêt d’honneur, sans intérêts ni garanties.
La Banque publique d’investissement (BPI France) propose elle aussi plusieurs mécanismes d’aides financières aux jeunes entreprises, des garanties de prêts bancaires aux prêts sans garanties en passant par la bourse French Tech.
Les régions, en charge du développement économique des territoires, mais aussiles communes proposent souvent des aides financières aux créateurs d’entreprise, sous certaines conditions. N’hésitez pas à vous renseigner sur le sujet pour connaître les aides à la création d’entreprise proposées par votre région ou votre commune. Rendez-vous pour commencer sur leurs sites internet.
Comme vous le voyez, le « risque financier » ne doit pas constituer un frein trop important : si votre projet est viable, lancez-vous. Pour évaluer le sérieux et la pertinence de votre projet, rédigez un business plan et réalisez une étude de marché.
[1] http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/france/faillites-dentreprises.html
Lieu commun numéro 2 : l’entrepreneur est isolé
La solitude de l’entrepreneur : combien de milliers de lignes n’ont-elles pas
déjà été écrites sur le sujet ? C’est pourtant en grande partie un mythe, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il est possible de créer une entreprise à plusieurs, en s’associant : vous avez peut-être un proche, un ami ou un collègue qui pourrait être intéressé par votre projet ? Si ce n’est pas le cas, il existe des réseaux pour trouver son associé ou ses associés, comme par exemple Partnpro ou encoreMeet and Start. Des lieux de rencontres, comme le Salon des entrepreneurs, peuvent aussi faciliter la recherche de l’associé idéal.
Pour ne pas être seul, vous pouvez aussi travailler au sein d’un espace de coworking. On peut entreprendre seul sans pour autant être victime d’isolement et de solitude. Les espaces de coworking permettent de réunir en un même lieu (souvent très convivial) des entrepreneurs de différents horizons et de bénéficier d’un véritable espace de socialisation professionnelle. Pour trouver un espace de coworking près de chez vous, rendez-vous ici.
Participer à des évènements professionnels (salons, conférences, séminaires, foires, clubs, formations…) est une occasion privilégiée pour rencontrer d’autres entrepreneurs avec lesquels partager son quotidien, son projet, ses doutes, ses difficultés, ses défis, son aventure et pourquoi pas trouver de nouveaux partenaires. Un conseil : pour connaître les événements organisés, rendez-vous sur le site Event Eye, qui répertorie près de 20 000 événements professionnels par an, classés par thème, par date ou par lieu.
Pensez toujours aussi que tout chef d’entreprise travaille nécessairement avec des clients et des fournisseurs. C’est la base : toute entreprise est en relation avec des fournisseurs d’un côté, des clients de l’autre, si bien qu’un entrepreneur ne travaille jamais tout seul. Vous l’avez maintenant compris, indépendant ne signifie pas solitaire. Et dans les quelques moments de solitude que vous rencontrerez, vous pourrez toujours compter sur le soutien de vos proches, amis ou famille. Ne l’oubliez jamais. A forciori, la solitude peut être bénéfique, l’occasion de faire le point, un bilan, de se concentrer sur son travail.
Alors, l’entrepreneuriat, pourquoi pas vous ? Nous espérons à travers cet article vous avoir convaincu de sauter le pas.
La solitude de l’entrepreneur : combien de milliers de lignes n’ont-elles pas
déjà été écrites sur le sujet ? C’est pourtant en grande partie un mythe, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il est possible de créer une entreprise à plusieurs, en s’associant : vous avez peut-être un proche, un ami ou un collègue qui pourrait être intéressé par votre projet ? Si ce n’est pas le cas, il existe des réseaux pour trouver son associé ou ses associés, comme par exemple Partnpro ou encoreMeet and Start. Des lieux de rencontres, comme le Salon des entrepreneurs, peuvent aussi faciliter la recherche de l’associé idéal.
Pour ne pas être seul, vous pouvez aussi travailler au sein d’un espace de coworking. On peut entreprendre seul sans pour autant être victime d’isolement et de solitude. Les espaces de coworking permettent de réunir en un même lieu (souvent très convivial) des entrepreneurs de différents horizons et de bénéficier d’un véritable espace de socialisation professionnelle. Pour trouver un espace de coworking près de chez vous, rendez-vous ici.
Participer à des évènements professionnels (salons, conférences, séminaires, foires, clubs, formations…) est une occasion privilégiée pour rencontrer d’autres entrepreneurs avec lesquels partager son quotidien, son projet, ses doutes, ses difficultés, ses défis, son aventure et pourquoi pas trouver de nouveaux partenaires. Un conseil : pour connaître les événements organisés, rendez-vous sur le site Event Eye, qui répertorie près de 20 000 événements professionnels par an, classés par thème, par date ou par lieu.
Pensez toujours aussi que tout chef d’entreprise travaille nécessairement avec des clients et des fournisseurs. C’est la base : toute entreprise est en relation avec des fournisseurs d’un côté, des clients de l’autre, si bien qu’un entrepreneur ne travaille jamais tout seul. Vous l’avez maintenant compris, indépendant ne signifie pas solitaire. Et dans les quelques moments de solitude que vous rencontrerez, vous pourrez toujours compter sur le soutien de vos proches, amis ou famille. Ne l’oubliez jamais. A forciori, la solitude peut être bénéfique, l’occasion de faire le point, un bilan, de se concentrer sur son travail.
Alors, l’entrepreneuriat, pourquoi pas vous ? Nous espérons à travers cet article vous avoir convaincu de sauter le pas.